ecologie-3-ans-avant-que-ca-se-finisse-mal

Écologie : 3 ans avant que ça se finisse mal ?

Un récent rapport du GIEC affirme que si nous ne faisons rien d’ici 3 ans, la situation risque de très mal se finir pour nous !

Depuis quelques semaines, de nombreuses questions se posent quant à l’avenir même de notre monde. Un récent rapport du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, affirmait que nous avions encore 3 années pour inverser la tendance et tout mettre en œuvre afin de lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Nous nous dirigeons actuellement vers un réchauffement de 3 degrés par an. Or, pour continuer à vivre de manière décente, il faut que les émissions de gaz à effet de serre soient considérablement réduites de façon à nous permettre de limiter la hausse à 1.5 voire 2 degrés (chose qu’il est impossible de faire à l’heure actuelle).

« Certains gouvernements et responsables d’entreprises disent une chose et en font une autre. Pour le dire simplement, ils mentent« , a d’ailleurs souligné le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qualifiant « d’accablant » ce nouveau rapport du GIEC, preuve que tout le monde doit tirer dans le même sens. À la fin du siècle, si rien n’est fait, les températures pourraient même dépasser les 3.2 degrés ! Afin d’éviter le pire, les émissions de gaz à effet de serre doivent atteindre leur pic en 2025 pour diminuer de moitié en 2030. « Nous sommes à un tournant. Nos décisions aujourd’hui peuvent assurer un avenir vivable« , insiste le patron du GIEC, Hoesung Lee, assurant que ce nouveau rapport donne les « outils » pour le faire.

Mais ces outils, quels sont-ils ? Premièrement, l’utilisation d’un électrique provenant de sources zéro ou bas carbone. Mais plus que ça, les autres secteurs doivent eux aussi se mettre à la page, notamment l’agriculture, l’industrie lourde, le bâtiment et les transports. Autre point, la déforestation doit s’arrêter alors que la recherche doit s’accélérer concernant le captage et le stockage du carbone. Enfin, les plus riches doivent eux aussi participer à l’effort en participant au développement des pays les plus pauvres et en les aidant à développer de nouvelles sources d’énergie et de revenus qui sont décarbonés. « Disposer des politiques publiques, des infrastructures et de la technologie pour rendre possibles les changements dans nos modes de vie et nos comportements (…) offre un important potentiel (de réduction) inexploité »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *