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Civilisation : la fin de notre ère prévue pour 2040 ?

L’effondrement de notre civilisation, prévu pour 2040 ? C’est en tout cas ce qu’affirme la science. Reste à savoir si ce scénario catastrophe va se réaliser…

Depuis plusieurs années, on entend parler de la fin de notre civilisation, notamment pour des raisons climatiques. Pollution, réchauffement de la planète, futur loin d’être glorieux… Bref, l’image dépeinte de notre avenir en fait franchement pas rêver. Mais qu’en disent les mathématiques ? Dans les années 1970, des scientifiques ont utilisé la modélisation informatique pour prédire quand la chute de la société commencerait. Selon leurs découvertes, cela pourrait même arriver bien plus tôt que prévu. En effet, selon les scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui ont examiné les modèles de données de divers facteurs, tels que la population, les ressources naturelles et la consommation d’énergie, afin de déterminer quand nous connaîtrions un effondrement sociétal complet, la date de 2040 pourrait être celle du « turning point » (point de non-retour)

L’étude de l’équipe, qui a été publiée par le Club de Rome, a identifié les «limites à la croissance» à venir qui provoqueraient l’effondrement industriel. Cependant, à l’époque, le rapport n’a pas été pris trop au sérieux et a suscité quelques moqueries, rapporte le Guardian. Le pire ? Une autre équipe de chercheurs a mené une étude similaire, publiée par American Scientist. Celle-ci a conclu que les résultats du modèle étaient « presque exactement sur la bonne voie quelque 35 des années plus tard. Il est important de reconnaître que ses prédictions n’ont pas été invalidées et semblent en fait tout à fait sur la cible. Nous ne connaissons aucun modèle élaboré par des économistes qui soit aussi précis sur une si longue période ».

L’an dernier, la chercheuse néerlandaise en développement durable Gaya Herrington a confirmé les prédictions quelque peu sombres faites dans cette étude. S’adressant au Guardian, Herrington, qui travaille pour le cabinet comptable multinational KPMG, a déclaré: « Du point de vue de la recherche, j’ai pensé qu’une vérification des données d’un modèle vieux de plusieurs décennies par rapport à des observations empiriques serait un exercice intéressant. » Seul point positif, il est encore possible de s’en sortir. En effet, l’humanité a le choix. Le choix de s’en sortir, de ne pas s’orienter vers le scénario catastrophe. L’innovation, les prises de conscience et la politique seraient nos seuls leviers !

 

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