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Lidl, bientôt concurrencé par un hard-discounter russe !

Mere, le nouveau hard discounter russe, est sur le point de faire son entrée sur le marché français.

La guerre des discounter fait rage. Que ce soit aux USA, en Allemagne et même… En France. En effet, nous en avons de très nombreux sur le territoire. Entre Lidl, Aldi ou encore Neto, ED et bien d’autres dont certains d’entre nous n’ont même pas idée de l’existence. Aujourd’hui, un nouvel arrivant va s’ajouter à la liste. Il s’agit de Mere, un ultra-discounter russe connu pour être vraiment (mais vraiment) pas cher et surtout, très agressif sur sa façon de faire. Après l’Allemagne, l’Espagne, la Roumanie ou encore la Pologne et la Lituanie, celle qui se présente comme l’enseigne la moins chère d’Europe, va donc débarquer en France. Trois magasins vont ouvrir. Le premier, se trouvera à Pont-Sainte-Marie, dans l’Aube. Le second se trouvera du côté de Sainte-Marguerite, dans les Vosges, tandis que le dernier sera à Thionville, en Moselle.

L’enseigne, elle, vit une vraie success story. En effet, elle affirme proposer des produits 10 à 20% moins cher que par rapport à ce qui se fait sur le marché. Lancée en 2009, l’enseigne s’est rapidement développée et compte désormais plus de 1.500 magasins, rien qu’en Russie. Le groupe s’est ensuite développé chez des pays voisins et proches du gouvernement russe. Chine, Kazakhstan ou encore Ukraine (à l’époque) et Biélorussie… L’entreprise prévoit un « développement actif dans les pays de l’Union européenne et en Asie ».

Mais comment fait-elle pour proposer des prix si bas ? Plusieurs choses. Tout d’abord, le groupe ne paye que pour les marchandises vendues. Il renvoie ensuite les stocks en trop. De même, tout est proposé en vrac, il n’y a pas vraiment de rayon. Enfin, le personnel est très peu présent, l’idée étant de réaliser des économies un peu partout. Cela peut causer certains problèmes en caisse mais le client sait à quoi s’attendre. Résultat ? +40% de croissance en 2020. Un chiffre qui s’explique par la perte du pouvoir d’achat des consommateurs à cause du covid-19.

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