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Giscard d’Estaing : ces phrases qui ont marqué !

Valery Giscard d’Estaing est décédé hier, à 94 ans, des suites du covid-19. Retour sur certaines de ses phrases les plus emblématiques.

Hier, nous apprenons le décès de Valéry Giscard d’Estaing, troisième président français de la Ve République. Un décès survenu à l’âge de 94 ans, des suites de la covid-19. En effet, l’ancien pensionnaire de l’Élysée a été infecté par le virus. Dû à son grand âge, ce dernier était dès lors considéré comme étant une personne à risques. S’il s’est mis en retrait de la vie politique depuis un long moment, ce dernier a toutefois marqué le pays. Son style avant-gardiste, ses prises de position et ses réformes qui ont profondément changé le pays font de lui l’un des présidents les plus appréciés, au même titre que Jacques Chirac. Il faut dire que ce dernier disposait également, d’un certain sens de la formule.

Le 10 janvier 1967, Giscard prend ses distances avec le général de Gaulle. Il créé alors la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI). Il n’hésite alors pas à s’en prendre à son ancien chef, en pointant du doigt sa majorité. Il utilisera alors une formule qui reste encore aujourd’hui dans les mémoires : « Oui, mais ». Une manière pour lui de dire que le gouvernement est souvent indécis. Furieux, De Gaulle lui répond le lendemain en Conseil des ministres : « On ne gouverne pas avec des mais. »

VGE remet ça le 8 avril 1974. En effet, avec la mort de Pompidou, survenue le 2 avril, quatre personnes prennent position afin de prendre sa suite. Parmi eux, Chaban-Delmas, qui attend le 4. Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Economie, attend un peu plus et confirme le 8 avril qu’il souhaite accéder au poste de président. « Je voudrais regarder la France au fond des yeux » lance-t-il alors avant, deux semaines plus tard, d’aller plus loin, lançant cette fois-ci, « J’ai dit que je voulais regarder la France au fond des yeux, mais je voudrais aussi atteindre son cœur. »

Le 10 mai 1974, Giscard se retrouve au second tour de la présidentielle, face à François Mitterand. Ce dernier affirme que VGE « manque de coeur », ce à quoi il répond, « Vous n’avez pas Monsieur Mitterrand, le monopole du cœur. Vous ne l’avez pas… J’ai un cœur comme le vôtre qui bat à sa cadence et qui est le mien. Vous n’avez pas le monopole du cœur. ». Il affirmera plus tard que cette phrase a probablement tout changé pour lui. « Je crois que j’ai été élu président de la République grâce à une phrase de dix mots. ». Il remportera le second tour, quelques jours plus tard, grâce à ses quelques 400.000 voix d’avance.

Mais la scène qui restera, est bien celle de mai 1981. Vaincu par Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing adresse aux Français une sorte de « message de départ ». Il terminera son discours par un terrible « au revoir », juste avant de se lever et de partir. Une scène improbable qui s’explique finalement assez bien. Quelques années après, VGE affirmera qu’il avait tout simplement mal calculé la distance entre la ou se trouvait son fauteuil, ainsi que la porte de sortie de la salle dans laquelle il se trouvait.

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