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Réchauffement climatique : les derniers chiffres font peur

Deux chercheurs américains ont décidé d’alerter sur les conséquences du réchauffement climatique, notamment en ce qui concerne plantes et animaux.

Le réchauffement climatique continue d’agiter les débats sociaux et politiques. Pourtant, si de nombreuses mesures sont mises en place, force est de constater que les choses n’évoluent pas forcément dans le bon sens. On se souvient notamment de ces feux en Australie, qui ont brûlé des milliers d’hectares, ont tué des millions d’animaux et ont déplacé des centaines de personnes. Le nombre de catastrophes naturelles est lui aussi en forte hausse et les experts semblent pessimistes quant à l’avenir du genre humain. Récemment, une étude est venue corroborer ces estimations puisque selon deux chercheurs américains, d’ici à 2070, le réchauffement climatique pourrait être responsables de la disparition d’un tiers des espèces de plantes et d’animaux à travers le monde.

Pour en arriver là, les scientifiques ont étudié et analysé les données issues d’études portant sur le déplacement et les migrations des animaux. À cela, ces études ont été couplées à ces projections climatiques ainsi qu’aux dernières extinctions. En tout et pour tout, 538 espèces ont été étudiées. Les résultats eux, font un peu peur. Les premiers résultats eux, prouvent qu’en dix ans, 44% des espèces étudiées ont été forcées de modifier leurs milieux naturels. Si le chiffre est élevé, ce qui suit fait bien plus peur.

En effet, 95% des plantes et animaux ne supporteront pas une hausse des températures, supérieures à 2,9 degrés celsius. Les accords de Paris, s’ils sont respectés, ne changeraient d’ailleurs pas grand chose à la situation puisqu’un cinquième des espèces vivantes pourraient disparaître ! « Si nous nous tenons à l’accord de Paris pour combattre le changement climatique, nous pourrions perdre moins de deux espèces de plantes et d’animaux sur dix. Mais si les humains causent des hausses de température plus fortes, nous pourrions perdre plus d’un tiers, voire la moitié de toutes ces espèces. » confirme John Wiens, coauteur de cette étude.

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