australie-un-demi-milliard-d-animaux-ont-deja-disparuaustralie-un-demi-milliard-d-animaux-ont-deja-disparu

Australie : un demi-milliard d’animaux ont déjà disparu

En Australie, un demi-milliard d’animaux ont d’ores et déjà perdu la vie dans les incendies qui ravagent le pays. Le bilan pourrait encore grimper, les flammes n’étant pas maîtrisées.

En Australie, les incendies continuent de faire rage. Des millions d’hectares sont ainsi partis en fumée alors qu’en Nouvelle-Zélande, des retombées de cendres se font ressentir. La catastrophe est donc totale et personne ne semble être en mesure d’apporter une solution. Mais outre les hommes, le monde animal souffre lui aussi terriblement des incendies qui ravagent ce gigantesque pays d’Océanie. Une récente étude menée par des écologistes de l’université de Sydney tend d’ailleurs à prouver que pas moins de 480 millions d’animaux ont déjà perdu la vie.

Le docteur Kellie Leigh, interrogé par le New South Wales a ainsi estimé que le monde n’était pas prêt à assumer face à de tristes catastrophes du genre. « Nous apprenons tous les jours et cette leçon nous prouve que nous ne sommes pas du tout prêts à gérer en cas d’importantes catastrophes », a-t-il ainsi lancé, ajoutant ensuite qu’il n’existait, à ce jour, aucun protocole susceptible d’apporter une réponse ou un début de réponse à ces incendies.

Des millions d’animaux ont perdu la vie, chassés par les incendies

Kangourous, koalas, wallabies, opossums, wombats, autant d’espèces ayant élu domicile en Australie, qui se retrouvent désormais menacées. Selon certaines informations, 30% des koalas australiens auraient d’ailleurs disparu dans ces incendies. La détresse est telle, que les services d’aide aux animaux ne reçoivent plus d’animaux blessés, ces derniers n’ayant pas le temps d’échapper aux terribles flammes qui ravagent cotes et forêts.

Même son de cloche du côté du professeur en biologie à l’université de Sydney, Mike Letnic, qui pour le Sydney Morning Herald a accepté de témoigner. Selon lui, le climat est tellement sec et les flammes tellement intenses qu’il est impossible pour les animaux n’ont pratiquement aucune chance d’échapper aux flammes. Le repeuplement des zones détruites et le renouvellement de la vie et d’un écosystème dépendent donc du nombre de survivants. Les incendies eux, ne sont en tout cas pas près de s’arrêter et nul doute que le bilan risque d’être plus grave encore que ce qui est annoncé jusqu’ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *