Mort puis réanimé, un condamné à vie réclame sa libération !

Condamné à vie, un prisonnier américain a été déclaré mort cliniquement avant de revenir à la vie. Depuis ? Il réclame sa libération !

Une histoire comme les Etats-Unis d’Amérique sont les seuls à pouvoir nous faire vivre. Nous sommes en 1996. À cette époque-là, un homme est alors retrouvé mort. Très vite, la police débute son enquête et un suspect sera identifié puis arrêté, Benjamin Schreiber. L’enquête avançant, les forces de l’ordre vont alors être persuadées de la culpabilité du jeune homme, qui sera alors jugé et reconnu coupable avant d’être emprisonné à vie, le tout, sans remise de peine. Une affaire alors « classique » pour la justice de l’Iowa qui, plus de vingt années après ne s’attendaient pas à devoir rouvrir ce vieux dossier.

En effet, en 2015, Schreiber est victime de calculs rénaux et doit vite se faire opérer. L’opération elle, ne se passera pas très bien et l’individu sera même déclaré mort cliniquement le temps de quelques secondes avant que les médecins ne réussissent à le ramener à la vie. Une seconde chance pour ce dernier qui a donc décidé de pleinement en profiter. De quelle façon ? En réclamant une remise en liberté ! Condamné à vie, celui-ci est décédé avant de finalement revenir. Affirmant avoir purgé sa peine, il ajoute à qui veut l’entendre que sa nouvelle vie doit primer sur l’ancienne.

Une demande de remise en liberté qui n’a pas été entendue

Après rempli des papiers de demande de remise en liberté, celui-ci a obtenu de la justice, un procès en appel. Au cours de celui-ci, Schreiber s’est présenté face à trois juges et a ainsi raconté son histoire. Qualifiée d’originale par la présidente du jury, l’histoire n’a toutefois pas convaincu. Pour la justice, Schreiber ne peut prétendre être mort puisqu’il a signé son papier. En outre, il n’existe aucune loi en Iowa concernant la mort clinique et la résurrection des prévenus. En revanche, la justice a visiblement apprécié cette demande, qu’elle a qualifié d’insolite. Pas sûr en revanche que cela importe vraiment Benjamin Schreiber.