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Nike : la coopération entre la maque et Colin Kaepernick déchaîne les passions

La récente décision prise par Nike, de collaborer avec Colin Kaepernick, a déchaîné les foules. Si certains valident l’idée, d’autres appellent carrément au boycott de la marque à la virgule !

Hier, Nike officialisait sa collaboration avec Colin Kaepernick. Le joueur de NFL (football américain) devenu paria dans la ligue a déchaîné les foules lorsqu’il a décidé de se lever contre le racisme. Ou du moins, de plier le genou. En effet, celui-ci a refusé de se lever lorsque l’hymne américain retentit et son drapeau se lève. Un affront pour beaucoup qui considère ces symboles comme sacrés. Cependant, face à la montée du racisme, ce dernier a décidé de défier les États-Unis avant d’être rejoint par d’autres sportifs qui ont décidé de faire de même et de se joindre à lui dans cette lutte sociale.

Sans club depuis deux ans, « Kaep« , continue cependant de faire parler de lui, étant vu comme un véritable héros d’une part et un monstre de l’autre. Récemment, ce dernier est revenu sur le devant de la scène grâce à Nike qui ne l’a jamais lâché depuis 2011. En effet, c’est lui qui a été choisi afin d’être LA nouvelle tête d’affiche de la nouvelle campagne de publicité de la marque à la virgule. Un choix que beaucoup ont applaudi tandis que certains eux, a appelé au boycott, n’hésitant pas, par exemple à brûler leurs chaussures ou à découper leurs chaussettes siglées.

Une situation également nouvelle pour Nike qui se retrouve à défier une belle partie des États-Unis, mais surtout, le président Trump et sa politique jugée parfois à la limite du racisme. D’ailleurs, le tollé a été tel que l’action du groupe Nike a chuté de près de 3 % en bourse. Cependant, pas de panique. La cible privilégiée de la marque reste les jeunes de 18 à 34 ans et justement, eux soutiennent très largement Colin Kaep’ ! De leur côté, les conservateurs eux, ne comprennent pas pourquoi Nike a décidé de s’engager de la sorte. Le président Trump s’en est lui-même ému, assurant que la marque à la virgule renvoyait une mauvaise image, mais que cette décision était le symbole même de la liberté d’expression américaine. Un choix qui n’a pas fini de faire parler.

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