L’OMS reconnait l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie mentale

L’Organisation Mondiale de la Santé a donc tranché : l’addiction aux jeux vidéo est une véritable maladie.

Depuis le 18 juin dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé a décidé de reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme étant une véritable maladie. Il faut dire que depuis quelques années, l’accent a été mis sur les dépenses et la technologie à tel point que le secteur du jeu vidéo dépense plus que le secteur du cinéma. Les résultats se font d’ailleurs ressentir puisque les plateformes et les consoles évoluent, les graphismes détonnent et l’interconnectivité ne laisse place à aucun doute.

Difficile à reconnaître pour les proches.

Malheureusement, ces évolutions technologiques ne font pas que des heureux puisque de nombreuses personnes sont addictes, à tel point que l’OMS a décidé d’encadrer ce fléau. Désormais considérée comme maladie, cette addiction se décompose en trois étapes : « L’adolescent ressent une insatisfaction à l’école, alors il se surinvestit dans le jeu, car il y trouve une gratification qu’il n’a pas en milieu scolaire. Plus il s’investit dans le jeu, moins il s’investit à l’école. Alors les résultats baissent, il est encore moins satisfait, et il s’investit encore plus dans le jeu vidéo. » explique notamment le docteur Phan, avant d’ajouter que la dernière étape de cette maladie se caractérisait par la transformation de ce détachement en phobie.

Malheureusement, si cette maladie est désormais reconnue, il est très compliqué pour les familles de se rendre compte de son déploiement. En effet, qu’une personne joue aux jeux vidéo n’a rien de grave en soit, surtout que cela ne laisse rien transparaître. Résultat, il est très compliqué de se rendre compte de ce qui peut se tramer derrière :  « Souvent, ils ne font pas vraiment attention aux troubles de leur enfant, et cette situation se pérennise. Car tout est calme en apparence » confirme à ce propos le docteur Phan.