Le continent africain serait-il en train de se séparer en deux ?

Si cette question prête à sourire, elle est tout de même de mise. En effet, depuis le 16 mars dernier, le Kenya est en proie à un véritable déluge. Les pluies torrentielles s’abattant sur le pays sont d’une violence inouïe et ont déjà fait près de 16 victimes. Ainsi, entre inondations ou encore glissement de terrain, le pays n’est pas épargné et ce sont ses infrastructures qui en prennent un coup. En effet, les routes par exemple, son totalement détruites à cause de la boue. Mais plus que ça, c’est surtout la création d’une faille de 15m de profondeur et de 20m de large, avant toute l’eau boueuse, qui pose question. Et si l’Afrique était en train de se séparer en deux ? « Les scientifiques savent depuis plusieurs années déjà que la plaque tectonique africaine se sépare de la plaque somalienne au niveau de la vallée du grand Rift, un phénomène géologique qui s’étend de la mer Rouge au Zambèze, sur plus de 6 000 km et 40 à 60 km de largeur » explique ainsi David Adede, géologue cité par le journal britannique, The Independent., validant de fait cette drôle de théorie.

Ainsi, selon certaines personnes, plusieurs pays seraient concernés par ces modifications géographiques. En effet, la Somalie, la moitié de l’Éthiopie, du Kenya et de la Tanzanie devraient se séparer du reste du continent dans les 50.000 années – oui, nous avons encore un petit peu de temps ! Entre ce nouveau « continent » et le reste de l’Afrique, un océan devrait se former, coupant ainsi un possible accès.

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Depuis plusieurs années, ce phénomène de faille apparaît de plus en plus souvent. En effet, au mois de septembre 2005, une énorme faille s’est créée dans la croûte terrestre au nord de l’Afar, une région désertique située au niveau de la frontière entre l’Érythrée et l’Ethiopie : « Cet épisode d’ouverture de l’automne 2005 marque sans doute l’instant zéro de l’ouverture d’un océan dans cette partie du monde » déclarait notamment Éric Jacques, directeur adjoint de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP). Bref, le monde pourrait bien rechanger d’ici à quelques millénaires !

 

 

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