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Amputée d’une jambe à cause d’un tampon, elle pourrait également perdre la deuxième.

Âgée de 29 ans, Lauren Wasser a été victime du Syndrome du Choc Toxique après avoir utilisé un tampon.

Lauren Wasser est une jeune mannequin  âgée de 29. Ayant contracté le Syndrome du Choc Toxique en 2012 après avoir utilisé un tampon au cours de ses règles, la jeune femme a d’urgence, dû être opérée. Malheureusement pour elle, le corps médical a décidé de lui amputer la jambe. Si elle pensait son calvaire enfin terminé, la réalité l’a vitre rattrapé puisque la jeune femme a assuré auprès de ses fans qu’elle était sur le point de perdre sa deuxième jambe, une amputation étant même « inévitable » selon elle. Se dévoilant dans une lettre ouverte, publiée sur In Style, la jeune femme assure vivre l’enfer et ce, tous les jours : «  »Ma jambe gauche est un ulcère ouvert qui n’a ni talon ni orteils. Au fil des années, mon corps a produit beaucoup de calcium, ce qui fait que mes os poussent sur ce pied. En gros, mon cerveau dit à mes orteils de repousser, et je suis arrivée au point où j’ai dû subir une opération chirurgicale pour enlever ces os car c’était impossible de marcher. Je ne peux pas mouiller mon pied parce que c’est un ulcère ouvert. Dans quelques mois, je vais inévitablement devoir amputer mon autre jambe. Il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet. Mais ce que je peux faire, c’est aider à faire en sorte que cela n’arrive pas à d’autres personnes« . 
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Le SCT, encore trop inconnu.

Fortement médiatisé, la jeune femme étant une véritable star sur instagram, son cas aura permis de mettre un histoire sur un syndrome bien trop ignoré par le monde de manière générale. En effet, il faut savoir que le Syndrome du Choc Toxique peut toucher absolument tout le monde ! La bactérie responsable de la maladie n’est pas dangereuse dans la plupart des cas mais est présente naturellement chez 15% à 40% de la population et, si celle-ci n’est pas traitée au plus vite, de graves complications peuvent vite survenir.

Une cause à défendre

Assurant n’en vouloir à personne, Lauren semble même heureuse que sa cause ait pu aidée de nombreuses personnes : « Le syndrome du choc toxique m’a coûté ma jambe mais, des années plus tard, je me suis consacrée à la sensibilisation et à la prévention de ce problème. Je suis à l’aise dans mon nouveau rôle en tant qu’activiste en marche contre une maladie qui affecte des milliers de personne. Je veux éduquer les femmes sur les risques potentiels liés à l’usage de tampons. Le syndrome du choc toxique a tué et blessé des femmes pendant trente ans, il est temps que ça cesse. Combien de vies cela coûtera avant qu’il y ait un réel changement ? » s’est-elle d’ailleurs demandé sur les réseaux sociaux.
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