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Après 178 jours dans l’espace il dénonce ce gros « mensonge »

Après un peu moins de 200 jours dans l’espace, Ron Garan, astronaute américain, est revenu sur le mensonge dont les terriens sont les victimes.

Ron Garan est un astronaute reconnu ! Ce dernier a passé, en tout et pour tout, 178 jours consécutifs dans l’espace. Ça fait un long moment, vous en conviendrez… Ce qui lui permet d’avoir aujourd’hui un point de vue assez clair et net sur notre bonne vieille Terre. En effet, autant de” temps à des centaines de kilomètres au-dessus de tout le monde, ça change certaines perspectives. Et justement, en revenant sur notre sol, ce dernier a accepté de partager ce qu’il estime être un grand mensonge.

Mais de quoi parle-t-il au juste ? La terre est-elle plate ? Rassurez-vous, ce n’est pas ça. Sommes-nous entourés d’extra-terrestres et autres vaisseaux ? Non, toujours pas. Il a en fait bénéficié de ce qu’on appelle, “l’effet de vue d’ensemble”. L’Homme, si petit face à la machine (la fusée, en l’occurrence), l’est encore plus face à la planète. De quoi se remettre à sa place. Et face à tant de merveilles, à la fois technologiques, mais aussi naturelles, il a appelé à ce que l’humain cesse de se tracasser pour des problèmes qu’il estime être futiles face aux vraies réalités de notre existence.

Réchauffement climatique, déforestation, perte de biodiversité… Ce sont, selon lui, les véritables problématiques auxquelles nous sommes confrontés. « Lorsque j’ai regardé par le hublot de la Station spatiale internationale, j’ai vu les éclairs comme des paparazzis, j’ai vu des rideaux dansants d’aurores qui semblaient si proches qu’on aurait pu les toucher. Et j’ai vu l’incroyable minceur de l’atmosphère de notre planète. À ce moment-là, j’ai pris conscience que cette fine couche de papier permettait à tous les êtres vivants de notre planète de survivre » explique-t-il ainsi.

“J’ai vu une biosphère iridescente, grouillante de vie. Je n’ai pas vu l’économie. Mais comme les systèmes créés par l’homme traitent tout, y compris les systèmes vitaux de notre planète, comme des filiales à part entière de l’économie mondiale, il est évident, vu de l’espace, que nous vivons dans le mensonge ». Selon lui, la seule façon de poursuivre notre processus d’évolution est de repenser notre façon de voir les choses, de faire les choses. Pour cela, il faut toutefois que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Côté astronautes, cela semble être le cas. Michael Collins, qui se trouvait à bord Apollo 11, a déclaré avoir été stupéfait par l’aspect « fragile » et « minuscule » de la Terre. Edgar Mitchell, d’Apollo 14, a déclaré que l’expérience lui avait donné une « explosion de conscience« .

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