Selon certaines études, les écrans sont en passe de devenir une drogue de plus en plus grave, notamment chez la jeune génération. On vous explique tout ça.
Êtes-vous du genre à avoir un peu de mal à regarder un film ou une série, tout en jetant un à peu près toutes les 20 secondes à votre téléphone ? Sachez que cela en dit beaucoup sur vous et croyez-nous, les récents résultats de cette étude n’incitent en rien à l’optimisme. Cette étude sur les « effets du multitâche » visait à démontrer que le fait d’être hyper-axé technologie, pouvait avoir un impact sur nos émotions. Réalisée en collaboration par des scientifiques avec l’agence de marketing HeyHuman, il s’avère que dès que nous passons d’un écran à un autre, notre organisme libère de la dopamine. C’est une hormone, directement liée au “plaisir immédiat”.
Et cette étude va plus loin, en affirmant que passer d’un outil à un autre était pire que d’être “stone”. Plus fou encore, cette technologie à outrance aurait tout simplement tendance à « reprogrammer notre cerveau et diminuer notre QI ». « Grâce à notre dépendance et à notre surutilisation de la technologie, nos cerveaux pourraient se diriger vers la casse. » Seul point positif en l’état, le fait que la durée d’écran n’ait pas vraiment d’importance. En effet, pour Michael Rich, directeur du Center on Media and Child Health au Boston Children’s Hospital, le vrai problème serait plutôt comment notre cerveau interagit avec ces mêmes écrans.
« Pratiquement tous les jeux et les réseaux sociaux fonctionnent sur ce qu’on appelle un système de récompense variable, c’est exactement ce que vous obtenez lorsque vous allez au casino et que vous tirez sur un levier d’une machine à sous. Cela équilibre l’espoir de gagner gros avec un peu de frustration, et contrairement à la machine à sous, un sentiment de compétence nécessaire pour s’améliorer. » Il faut donc mettre en place une vraie remise en cause, se demander pourquoi on utilise la technologie, dans quel but et surtout, avoir assez de recul pour comprendre ce qui se passe lorsqu’on l’utilise et qu’au contraire, nous ne sommes pas en mesure de le faire.