Suisse : 200 voyageurs britanniques fuient leur quarantaine

En Suisse, 200 britanniques ont décidé de fuir la quarantaine imposée par les autorités après la découverte de la nouvelle souche covid, afin de se retourner chez eux.

On le sait, les mesures imposées par les divers gouvernements, afin de lutter efficacement contre la covid-19 sont parfois très contraignantes. En Suisse, le gouvernement fédéral a ainsi imposé une quarantaine de dix jours aux visiteurs étrangers. Une manière de sauver la saison de ski, puisque cela permet aux autorités de laisser ouvertes les remontées. Malheureusement, ces mesures n’ont pas toutes été comprises, ni même acceptées par de nombreux voyageurs. 420 vacanciers britanniques ont ainsi été prisés de rester confinés durant une dizaine de jours avant de pouvoir prendre les pistes, une décision justifiée par la découverte de la nouvelle variante de la maladie, qui serait jusqu’à 70% plus contagieuse

>Malgré tout, 200 des 420 voyageurs britanniques ont décidé de fuir. Une information confirmée par les journalistes du Sonntags Zeitung. Ces derniers se trouvaient à la station huppée de Verbier lorsqu’ils ont pris la décision de quitter les lieux. Si certains ont décidé de tout de suite partir, d’autres ont préféré rester avant de repartir dans la nuit ou dans la journée suivante. Une situation qui a suscité l’indignation générale, sauf chez les hôteliers qui se sont montrés plutôt compréhensifs.

« C’est en voyant que les plateaux-repas restaient intacts que les hôteliers ont constaté que les clients étaient partis » a expliqué Jean-Marc Sandoz, grand patron de l’hôtel. « On ne peut pas leur en vouloir. Dans la plupart des cas, la quarantaine était intenable. Imaginez rester à quatre dans une chambre d’hôtel de 20 m2 ». Pour lui, les touristes sont tous repartis très remontés contre la Suisse, estimant avoir été pris au piège. Entre le long voyage et le confinement imposé, il leur était tout simplement impossible de rester. Pour rappel, près de deux millions de cas ont été recensés au Royaume-Uni, pour près de 62.000 décès depuis le début de la pandémie