Le business du cannabis arrive en France et n’attend qu’une chose : d’être mieux encadré.
Les premiers business liés à la culture et la consommation de cannabis ouvrent en France… Enfin presque. Pour être tout à fait exact, le cannabis n’étant pas toléré dans l’hexagone, ces entreprises et petites sociétés se sont tournées vers le CBD, le cannabidiol. Problème, cela est encore assez mal vue par la société et par les banques qui acceptent difficilement de financer et collaborer avec ces sociétés. C’est notamment le cas de Sophia Gombaud-Saintonge qui vient d’ouvrir un commerce du type à Pontarlier dans le Doubs et qui s’est vue fermer les portes du financement : « Si on s’est lancés dans ce projet, c’est que l’on savait qu’on allait avoir du succès. Mais là, ça dépasse tout ce que l’on avait espéré, c’est la queue, on reçoit plein de commandes et il faut vite que l’on assure le réapprovisionnement si l’on ne veut pas être en rupture de stocks. On a même eu un chanteur, que je ne peux citer, qui veut faire la promotion de nos produits dans un clip ! » a-t-elle ainsi récemment déclaré.
Une juteux business.
Le pire dans cette histoire ? La Société Générale de son village s’était au préalable, engagée à la soutenir. Cependant, c’est le jour avant l’ouverture de son commerce que les représentants de la banque lui ont signifié qu’en fait, ils ne pourraient pas la supporter à cause d’un problème de type éthique : « Résultat, je ne peux pas prendre les paiements par carte, car je n’ai plus de banque, proteste Sophia. Pour un bureau de tabac ou un marchand d’alcool, il n’y a pas de problème, mais pour du cannabis CBD, ce n’est pas possible. On est tout, sauf des dealers. Toute notre activité est complètement légale. On a passé assez de temps pour s’en assurer. ».
On imagine cependant assez facilement que Sophia devrait trouver une banque capable de l’aider et de l’accompagner. Il faut dire qu’en Europe, de plus en plus de pays dépénalisent l’usage du cannabis. Un juteux business qui devrait ainsi rapport gros, très gros.