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Bac Français : terrassés, des élèves lancent une pétition !

Face à la difficulté du bac de français, un jeune homme a décidé de lancer une pétition. Suffisant pour convaincre les correcteurs ?

Celle-ci, personne ne l’avait franchement vu venir. En effet, alors que l’épreuve anticipée du bac de Français a eu lieu en début de semaine, les élèves des filières S (scientifique) et ES (Économique et sociale) sont tombés sur un texte d’Andrée Chedid, la grand-mère du chanteur français M. Intitulée « Destination : arbre », cette poésie a été jugée relativement difficile à étudier. Pire encore, de très nombreux élèves ont cru qu’Andrée Chedid était un homme ! Le -e à la fin du prénom indiquait pourtant tout l’inverse. Mais voilà, ils ont été des centaines, si ce n’est des milliers, à s’être fait avoir.

Difficile à comprendre, assimiler, travailler, le texte lui, n’a franchement plu à personne. C’est ainsi qu’un étudiant répondant au nom de Jean Valjean, a décidé de lancer une pétition sur le net, avec pour objectif de faire entendre aux correcteurs, le mécontentement des élèves. Ces derniers n’ont franchement pas apprécié de tomber sur un texte du genre… « Le sujet tournait autour de la nature et le commentaire était sur le poème d’Andrée Chédid. Souvent, en poésie, les auteurs sont presque inconnus des élèves (au contraire des autres objets d’étude où il y a plus de chances de tomber sur des auteurs connus) donc Andrée Chédid suivait la continuité. Or, les élèves ayant choisi la filière S et ES ne sont pas pour la plupart à l’aise avec la matière du Français et la difficulté de l’épreuve était extrêmement élevée par rapport à la capacité des élèves à raisonner et à connaître des notions sur la poésie.« 

Mais, ce n’est pas tout ! En effet, selon Jean Valjean, ce sujet d’étude ne collait pas du tout au programme mis en place et étudié au cours de l’année. Selon ses dires, l’humiliation a ainsi été totale lorsque les étudiants ont découvert que les mouvements littéraires étudiés, n’ont même pas été proposés a bac. Des heures de travail « détruites, inutiles et bafouées » selon les dires du jeune homme. « Tout au long de l’année, les élèves de première s’attaquent à l’immense tâche d’apprendre ces mouvements littéraires qui ne sont pas faciles à comprendre. Mais ce lundi 17 juin 2019, ce travail fut détruit, inutile et bafoué. Des centaines d’heures de travail pour tomber sur l’inconnu. Non les élèves ne sont pas entraînés sur l’inconnu.« 

 

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