Neuralink : cette puce dans le cerveau fait des merveilles

La nouvelle puce Neuralink implantée dans le cerveau permet (déjà) de contrôler un ordinateur par la pensée et de jouer aux échecs.

Et si ce qui était imaginé dans des films tels que Blade Runner, Total Recall ou encore Minority Report voyait le jour, sous peu ? En effet, si beaucoup pouvaient imaginer que le futur ne ressemblerait en rien à ce que l’on connaît actuellement, ils n’étaient finalement que très peu à envisager la direction que nous sommes en train de prendre. Et derrière certains des projets les plus fous au monde : Elon Musk. Le milliardaire américain souhaite effectivement visiter Mars dans les années à venir afin d’y établir une base et permettre à l’Homme de s’y installer. Une sorte de remake des “Grandes découvertes” mais à une tout autre échelle.

Son autre obsession ? Rendre la vue, la parole ou permettre de soigner les gens et d’augmenter leur QI grâce à ses puces Neuralink. Et les choses semblent plutôt bien avancées pour lui… Mercredi 20 mars, Musk et Neuralink ont diffusé en direct une vidéo de neuf minutes montrant un patient expérimental utilisant sa puce cérébrale implantée pour jouer à des jeux vidéo, dont une partie d’échecs réussie. Ce patient, c’est Noland Arbaugh, 29 ans, et est tétraplégique. S’il a expliqué avoir rencontré quelques soucis, ces derniers sont actuellement étudiés et, globalement, son expérience s’est avérée être (de son aveu même) géniale.

Et la suite, alors ? Elon Musk a expliqué de par lui-même que, si tout se passe correctement, alors la technologie pourrait permettre aux personnes paralysées de faire bien plus que de jouer à un jeu vidéo, en leur permettant de marcher à nouveau. « À long terme, il est possible de faire passer les signaux du cortex moteur du cerveau à travers la partie endommagée de la colonne vertébrale pour permettre aux gens de marcher à nouveau et d’utiliser leurs bras normalement » a-t-il notamment expliqué. Pour autant, ces puces ne seront pas déployées à plus grande échelle avant au moins une dizaine d’années, le temps que l’étude clinique actuellement menée se termine et soit validée.

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