Au Sri Lanka, une jeune Britannique est bloquée depuis 13 mois et ne peut plus rentrer chez elle. Une situation compliquée à vivre pour elle et sa famille !
Kayleigh Fraser est une jeune femme de 35 ans, originaire de St Andrews, en Angleterre. Celle-ci s’est rendue au Sri Lanka, il y a près d’un an, afin de visiter le pays pour y étudier la médecine botanique. Problème ? Cette dernière a vu son domicile sur cette “petite” île au sud de l’Inde, être perquisitionné au mois d’août 2022 par des agents de l’immigration au motif qu’elle se rendait dans le pays avec un visa non valide. Les autorités ont ensuite pris la décision de saisir son passeport avant d’émettre un ordre d’expulsion, qui sera ensuite confirmé par la Cour suprême du Sri Lanka. Mais Kayleigh ne s’est pas encore rendue aux autorités, notamment parce qu’elle craint d’y être détenue illégalement, en vertu des lois antiterroristes du pays.
Ces lois, récemment votées, permettent de détenir des personnes pour avoir provoqué des « désordres religieux, raciaux ou communautaires« . Toute cette histoire trouve en fait ses racines, dans les grandes manifestations qui ont eu lieu en 2022. Kayleigh a soutenu des manifestants, avant de diffuser des images de ces événements sur ses réseaux sociaux. Événements qui ont d’ailleurs conduit à la démission du président du pays, Gotabaya Rajapaksa. « Il n’est pas normal qu’une étrangère se trouve dans notre pays et partage un contenu négatif aussi massif. Elle n’est pas non plus une journaliste capable de couvrir les manifestations », avait déclaré Nihal Thalduwa, porte-parole de la police sri-lankaise. De son côté, la jeune femme ne serait pas comment faire pour s’en sortir.
« Je me contente d’exister, de survivre ici, en attendant que quelque chose change. Je n’ai aucune option et je n’ai pratiquement plus d’espoir. La priorité, c’est de m’assurer que j’ai un endroit où dormir et quelque chose à manger ». Elle tente d’obtenir du gouvernement britannique, l’assurance de facilement et rapidement pouvoir quitter le Sri Lanka. « J’ai besoin d’un passage sûr garanti par le gouvernement britannique, de sa présence physique et de son assistance pour embarquer en toute sécurité dans l’avion et quitter cette île ». Une situation compliquée à vivre donc, pour celle dont le rêve a viré au cauchemar !