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Cash investigation : la vérité au sujet de nos données !

Avec le dernier épisode de Cash Investigation, la vérité autour de la gestion de nos données personnelle a une nouvelle fois éclaté, poussant d’ailleurs certains sites dans une situation difficile.

Hier était diffusé un nouvel épisode de l’émission d’enquêtes, Cash Investigation. Cette fois-ci, l’émission se concentrait sur nos données. En effet, on sait qu’il existe un incroyable marché d’achat et de revente de données personnelles. Aujourd’hui pour autant, ce dernier est opaque et il semble difficile de savoir qui fait quoi, qui vend quoi et à quel prix. L’occasion pour l’émission présentée par Élise Lucet, de s’y intéresser de plus près. Nous y avons appris énormément de choses. En effet, beaucoup de sites internet, qui affirment ne pas vendre nos données, ont semble-t-il décidé de nous la faire à l’envers. Hier, le cas le plus probant, n’était autre que celui de Doctissimo. Selon les journalistes de l’émission, le site ne nous informe en aucun cas que nos données sont revendues et ne nous laisse pas le choix.

Pire encore, Doctissimo affirme que rien n’est fait pour mettre ces données personnelles en danger, en vente. En quelques clics, il a été prouvé le contraire. De quoi susciter l’émotion et le buzz. Afin d’en apprendre davantage, Elise Lucet et les siens se sont rendus sur place mais ont été particulièrement mal accueillis, avant d’être renvoyés. Il s’est avéré, plus tard, que le groupe était en désaccord avec la loi et pourrait, le cas échéant, être ciblé par la CNIL, le gendarme du numérique. Les applications grand public agissent également en ce sens. Mais ce n’est pas tout ! Nos données personnelles sont également récoltées en pharmacie, directement depuis votre carte vitale, par l’entreprise IQVIA.

Or, il s’avère que le groupe a été autorisé en juillet 2018 à récolter ces datas et ce, sous certaines conditions, à savoir des « études non interventionnelles visant à l’évaluation de la bonne utilisation du médicament en vie réelle, l’analyse scientifique et statistique des phénomènes liés à la persistance, la conformité, le respect des prescriptions et des contre-indications ». Les pharmaciens doivent également avertir les clients que les données sont récoltées, or, personne ne semble vouloir le faire. Cela empêche ainsi les clients de refuser et de s’opposer à cela. C’est d’ailleurs là que se pose le problème !

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