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Une pilule contre le chagrin d’amour, bientôt sur le marché ?

Un pilule miracle afin de soigner les cœurs brisés ? En cette période de Saint-Valentin, l’idée pourrait séduire du monde…

En ce lendemain de Saint-Valentin, il s’agit probablement d’une information de la plus haute importance pour celles et ceux qui ont récemment vécu la douleur d’une séparation. Ce remède miracle lui, a été créé par Alain Brunet, chercheur québécois qui visiblement en avait marre de tomber sur des gens au cœur brisé. Résultat, celui-ci a décidé de travailler sur le sujet et a donc créé la « pilule de l’oubli« . Propranolol de son vrai nom, ce remède miracle est en fait un bêta-bloquant, c’est à dire qu’il réduit l’intensité d’un souvenir et donc l’impact qu’il peut avoir sur notre forme et notre moral. Cette technique est d’ailleurs régulièrement utilisée afin de soigner les victimes de graves événements, tel un attentat.

Bien évidemment, le remède n’est pas encore tout à fait « miracle » et celui-ci doit obligatoirement s’accompagner d’une thérapie. « La thérapie consiste à écrire un compte rendu de son événement à la première séance en mettant l’emphase sur ce que j’appelle le point chaud. C’est-à-dire la partie la plus abjecte ou la plus inacceptable de la situation et de le lire sous Propanolol. Une séance par semaine pendant six semaines consécutives ; et petit à petit la force émotionnelle de ce souvenir diminue.(…) Et le Propanolol va venir bloquer le ré-enregistrement de ce souvenir, en partie. C’est à dire que la personne se souvient encore de cet événement ; mais la partie émotionnelle du souvenir a été atténuée. »

Cette technique d’un nouveau genre est d’ores et déjà testée au Canada, où 60 personnes sont actuellement suivies. Selon les premiers chiffres, 84% des sondés ont avoué être convaincu. Pour le moment, en France, toujours rien même si l’idée est en train de faire son petit bonhomme de chemin. Bien évidemment, certains sont perplexes concernant l’utilisation de ce type de médecine, notamment la psychanalyste Florence Lautrédou« Dans des situations comme ça, je considère que prendre un médicament parfois peut être la seule solution possible, c’est vrai. Mais pour moi ce n’est pas une résolution, c’est une aide. Et, au final, le travail restera toujours à faire. Pourquoi la relation s’arrête maintenant ? etc. Si on analyse cela, il peut en découler de très belles choses aussi. ».

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