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Selon une étude australienne, l’adolescence s’étend désormais de 10 à 24 ans !

Selon une récente étude australienne, dès 10 ans, l’enfant serait adolescent.

Une surprise, sans en être vraiment une. En effet, une récente étude australienne assure que l’adolescence commencerait bien plus tôt que prévu. Celle-ci durerait également… Plus longtemps. Et oui, selon certains chercheurs, un enfant de 10 ans peut, d’ores et déjà être considéré comme un ado et ce, jusqu’à ses 24 ans. La raison de ces changements ? Il semblerait en effet que la puberté arrive bien plus tôt qu’avant mais, la responsabilisation de l’adolescent arrive elle, plus tardivement. le premier job s’obtient plus tard, par exemple.

De nombreux changements liés à notre mode de vie.

Publiée dans la revue scientifique The Lancet cette étude estime donc que la vision actuelle de l’adolescence n’est plus en phase avec la réalité. Un meilleur niveau de vie, des modifications au niveau de la nutrition, le rallongement du temps des études et un premier enfant qui arrive plus tard, sont d’autant de raisons qui expliquent que nous sortons de l’adolescence bien plus tard qu’il y a quelques années. « Bien que de nombreux privilèges juridiques commencent à 18 ans, les responsabilités de l’âge adulte arrivent généralement plus tard » explique notamment Susan Sawyer, chercheuse avant de continuer, « résultat, face à une population plus jeune et moins mature, les politiques ou entreprises sont obligés d’innover et de revoir leurs offres ou avantages  ». En effet, face à un tel changement démographique, la société, les entreprises et les politiques vont devoir s’adapter, en proposant par exemple des offres et services ciblés. 

Face à une telle situation, la définition même de l’adolescence pourrait être revue. En effet, Russel Vinner, à la tête de l’institution des pédiatres du Royaume-Uni a récemment déclaré qu’il fallait  « responsabiliser les jeunes en reconnaissant leurs différences, tant que nous reconnaissons leurs atouts et leur potentiel de développement, plutôt que de se focaliser sur les problèmes de l’adolescence« .

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