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En 2030, il pourrait faire trop chaud pour travailler à cause du changement climatique

Une montée des températures

Selon une étude, la hausse des températures provoquée par le changement climatique pourrait ralentir le travail et la production d’ici à 2030. En effet, l’effet de serre, phénomène thermique laissant passer les rayons du soleil venant frapper la Terre, provoquerait une montée progressive des températures depuis plusieurs années, et il n’est pas sans conséquence. En Inde par exemple, il faut désormais deux employés à chaque poste afin de permettre une pause régulière pour se rafraîchir. À Doha, au Qatar, lors de la création du stade de foot, des milliers d’hommes sont morts d’épuisement et de crises cardiaques sur le chantier comme le précise Le Monde qui qualifie ce travail comme une prison à ciel ouvert.

Un coût supplémentaire

L’économie mondiale pourrait aussi en subir les conséquences. Selon Le Figaro, « la hausse des températures risque de coûter 2 trillion de dollars, soit 1,8 trillion d’euros à l’économie mondiale d’ici à 2030 ». La chaleur dans certains pays, les conditions de travail des employés et la doublure de chaque poste pour les hommes de chantiers pour les métiers physiques sont estimées à un coût supplémentaire de 340 milliards par an selon des recherches du professeur Tord Kjellstrom de l’Australian National University qu’il a confié à The Independant

Selon certaines estimations, des puissances mondiales comme la Chine et l’Inde pourraient augmenter leurs coûts de production car ce sont eux qui subissent les plus grosses conséquences du réchauffement climatique. 

Des travailleurs touchés au quotidien

Photo by @edkashi A woman who has been working in sugarcane fields since she was 10 years old prepares to cut down cane stalks outside of Suchitoto, El Salvador on Jan. 12, 2015. Climate change is making the lives of sugarcane workers in Central America more perilous as temperatures rise and droughts increase. Over 20,000 men and women who worked in the cane fields have died from Chronic Kidney Disease of unknown origin (CKDu) in the past 10 years alone. Dehydration and severe heat exposure are believed to be the leading causes of CKDu, so the changing climate has the potential to make any already-bad situation worse. This is a perfect example of how the world’s most vulnerable people are also the most exposed to the effects of climate change. #climatchange #everydayclimatechange #climatechangeisreal #climate #globalwarming

Une photo publiée par Everyday Climate Change (@everydayclimatechange) le

“Cette femme récolte la canne à sucre depuis qu’elle a 10 ans, dans un champ à la périphérie de Suchitoto. Le changement climatique rend son travail dangereux avec des températures qui montent et la sécheresse qui s’accentue. Plus de 20 000 hommes et femmes qui exercent ce métier sont morts de maladies chroniques du rein ces dix dernières années. La déshydratation et l’exposition à la chaleur en seraient les causes. Le changement climatique va probablement empirer les choses. Les plus vulnérables sont aussi les plus exposés à ses effets.”

Photo by @jbrussell for @everydayclimatechange A man making charcoal in the Kalounayes managed forest in the Casamance region of southern Senegal. Charcoal is increasingly used for cooking and heating throughout Africa as an inexpensive alternative to petroleum products such as kerosene and LPG. Charcoal production and sales to an ever growing urban population also provides an important source of revenue for rural households. However, charcoal production has become one of the leading causes of deforestation in many parts of the African continent. The burning of charcoal and deforestation exacerbate global warming and the devastating effects of climate change. In the Kalounayes forest, a natural resource protection programme allows for controlled cutting of certain tree species on designated plots of land which are then rotated and replanted. This permits the local population to generate income in a sustainable manner while preserving the forest. Ouonk, Casamance, Senegal. #climatechangeisreal #climatechange #globalwarming #nature #environment #deforestation #charcoal #Africa #Casamance #Senegal

Une photo publiée par Everyday Climate Change (@everydayclimatechange) le

“Un travailleur dans une mine de charbon située dans la forêt de Kalounayes, en Casamance, au sud du Sénégal. Le charbon est une alternative bon marché au kérosène et au pétrole, de plus en plus utilisée pour cuisiner et se chauffer en Afrique. Sa production et sa vente, destinée à une population toujours plus urbaine, est une source de revenus majeure pour les ruraux. Mais elle est devenue une des causes principales de la déforestation sur le continent. Une déforestation qui, combinée à la combustion du charbon, amplifie les effets dévastateurs du changement climatique. Dans la forêt Kaounayes, un programme de protection des ressources naturelles permet de contrôler la coupe de certaines espèces d’arbres sur des zones désignées pour permettre son renouvellement. Les locaux peuvent ainsi générer des profits de manière durable.”

everydayclimatechange photo by John Novis @johnnovis for  @everydayclimatechange A local Tibetan woman cares for her child while her husband works hard to maintain the dry land, at the Pu Mai village, Himalayas, Tibet. Local farmers depend on the water source from the Rongbuk Glacier, Mount Everest (Qomolangma) but are already feeling the effects of drier conditions and water shortage in the region. The Rongbuk Glacier is one of the prime sources of water feeding into the major rivers of China and India and are receding faster than in any other part of the world as a result of climate change.  #climatechange #climatechangeisreal  #everydayclimatechnage  #globalwarming #drought  #mounteverest #tibet #china  #family #farming #nofilter  #photooftheday @greenpeace

Une photo publiée par Everyday Climate Change (@everydayclimatechange) le


« Une Tibétaine s’occupe de son enfant pendant que son mari s’échine sur leur lopin de terre aride dans le village de Pu Mai, dans l’Himalaya. Les fermiers locaux ressentent déjà les effets de la sécheresse et du manque d’eau. Ils dépendent du glacier Rongbuk, situé sur le mont Everest, la source des rivières principales en Chine et en Inde, dont le niveau baisse plus vite que partout ailleurs dans le monde.”

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