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Profitons de cette période de Festival de Cannes pour s’intéresser aux campagnes de street marketing annonçant les sorties de film ou de série. Cette technique de promotion est de plus en plus utilisée pour donner un impact plus fort aux campagnes média et permet de toucher le plus grand nombre.
Gastby le magnifique, film d’ouverture de la 66ème édition du Festival de Cannes à été annoncé en grande pompe dans les couloirs de la station de métro londonienne Oxford Circus. Le couloir a été totalement relooké pour l’occasion et les usagers se trouvent alors immergés dans l’univers faste et doré des années folles. Grâce à cette transformation de la station pour une durée de deux semaines, CBS Outdoor UK devrait toucher jusqu’à 1,5 million de consommateurs.
En 2012, la promotion du film éponyme au Brésil avait plongé les couloirs du métro dans l’univers du blockbuster hollywoodien.
Les escalators sont également un support original pour promouvoir un film. Pour la sortie du film Les Simpson, 20CenturyFox avait opté pour une campagne humoristique. Lorsque l’escalator est en marche, la cible voit Homer manger des donuts. Toujours dans un esprit humoristique, ces pare-soleil déposés sur les pare-brises des voitures dans Paris. Ce support a trouvé un écho favorable auprès d’un très large public séduit par cette opération au ton décalé annonçant la sortie de Date limite.
Le gore surfe aussi sur cette vague de guérilla marketing. Dans plusieurs grandes villes américaines on a vu fleurir à la sortie de Dexter des fontaines projetant du sang, ou des bras découpés dissimulés dans des étales de boucherie. Devant quelques cinémas d’Amsterdam, des bras ensanglantés gisent sur le sol un DVD de Boulevard de la Mort (Tarantino) à la main pour annoncer sa sortie et l’opération a fonctionné puisque les passants s’arrêtent!
Plus trash encore mais toujours pour Quentin Tarentino, l’univers de Kill Bill, film dans lequel le sang coule à flots,est parfaitement représenté dans les campagnes de promotion. La qualité de cette dernière campagne pour Kill Bill est assumée jusqu’au bout puisque le sang gicle en dehors de l’affiche et même sur le mur et les voitures garées.
