Les bad buzz sont de plus en plus nombreux ! Dû à l’explosion des réseaux sociaux, comme twitter, facebook, tumblr ou instagram, le phénomène du buzz peut très vite devenir incontrôlable.
On se rappelle de la marque Gap qui a voulu adopter un nouveau logo en 2010, pour se donner un nouveau visage. La marque a connu un réel bad buzz anti-changement. En effet les clients n’ont pas apprécié ce renouvellement d’image, ils ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux.
Le nouveau logo a fait le tour du web en à peine quelques jours. Une cascade de critiques et de reproches ont été observées, la marque a finalement abdiqué face à ce réel engouement. Elle a reprit son logo initial qui l’avait rendu célèbre. Le web a vaincu, Gap s’est incliné. Ce n’est pas le cas pour certaines marques.
Malabar a eu affaire au même problème il y a quelques années, et n’a pas pour autant changé son nouveau logo. Malgré le rassemblement des internautes pour retrouver le grand blond costaud, égérie de la marque depuis des années, et les manifestations sur les réseaux sociaux, les nostalgiques devront maintenant s’habituer à voir, le chat Mabulle, sur le packaging du célèbre bubble gum rose.
Il faut faire attention à ne pas se mettre à dos ses clients. Le bad buzz peut faire plonger certaines marques, et voir leur image de marque en prendre coup, c’est le cas d’une marque de cuisine, Cuisinella.
La marque a créé un buzz très douteux l’année dernière. La vidéo, nommée « ça sent le sapin », à été rapidement critiquée dès sa diffusion et du coup supprimée sur le champ.
Le spot proposait une fausse mise en scène de personnes kidnappées en pleine rue. Ces dernières se voyaient enfermer dans des cercueils et une caméra cachée les montre complètement paniquées. Finalement les cercueils s’ouvrent et les personnes abasourdies se retrouvent dans une cuisine « Cuisinella » avec un message « n’attendez pas qu’il soit trop tard pour profiter de l’offre ».
Une opération qui aurait pu très bien marcher outre-manche, mais en France, le caractère grotesque de la mise scène ne donne aucune crédibilité à la prise d’otage.
Les internautes sont à l’affût de chaque maladresse publicitaire. Ils sont dorénavant plus rapides que certains médias, qui se voient dépasser par les nouveaux outils des réseaux, comme les Retweet de Twitter, dit RT, les Like de Facebook, les Pin de Pinterest. Le danger est que le buzz se propage très vite !
Comment ne pas ainsi citer Findus, qui a fait un vrai bad buzz réputationnel à cause d’une méprise dans la vente d’un de ses produits. L’affaire a fait grand bruit, de la viande de cheval a été retrouvée à la place du bœuf dans des plats de Lasagnes de la marque.
Les réseaux sociaux, aidés des médias se sont empressés de parler de ce mauvais coup de publicité de la marque, qui risque d’avoir du mal à se relever après cette énorme bad buzz. Les fausses pubs et les affiches détournées ont vite fleuri sur la toile.