Picasso

Il découvre une peinture à 25 millions, chez sa tante

Aux États-Unis, un homme a découvert une peinture de Picasso, à 25 millions de dollars, cachée sous la machine à coudre de sa tante. Une vraie surprise !

Nous sommes en 2004, du côté de Staten Island, aux États-Unis. À l’époque, Carl Sabatino rend visite à sa tante, sur le point de décéder. Une visite dont il se souviendra toute sa vie. En effet, alors que les deux entretiennent une relation forte, la perte de l’être cher va forcément lui faire du mal. Mais au cours de ce dernier échange, sa tante lui fera un aveu. Un aveu à 25 millions de dollars, pour être précis. En effet, elle lui a demandé de regarder en dessous de sa machine à coudre et ce qu’il y découvrira va le surprendre. Non, ce ne sera pas un bijou, un émeraude ou autre. Ce sera une vieille peinture, enveloppée dans un papier journal.

“Lorsque j’ai déplacé la machine à coudre, elle a glissé sur mes genoux. J’étais abasourdi. Je l’ai trouvée enveloppée dans du papier journal. C’est ainsi qu’a commencé cette aventure, il y a 12 ans.” En examinant de plus près cette peinture, celui-ci se rend compte du nom de la signature… Un certain “Picasso”. Il songe alors à une réplique du tableau “La Femme à la cape”, de 1901. Il l’emmène alors chez Christie’s, la fameuse maison d’enchères, pour la faire expertiser. « C’est un poster de 10 dollars, ne perdez pas votre temps » lui lance alors la dame, sur place. Convaincu que c’est quand même un peu plus que ça, il se rend alors chez Kenneth Smith, président du Center for Art Materials Analysis, pour voir s’il pouvait obtenir plus d’informations.

Une aiguille pour extraire le pigment est utilisée, permettant de déterminer que ce type de peinture était bel et bien utilisé à cette époque, en Europe. Aujourd’hui, l’œuvre est estimée à 25 millions de dollars. « Le propriétaire a pris le temps et les frais nécessaires pour le faire tester chimiquement, le dater et faire analyser l’empreinte digitale afin de s’assurer de la validité de l’œuvre », a déclaré Alexandra DeMasi, la directrice de la galerie Sheldon Fine Art. C’est l’oncle de Carl, Nicholas Verrastro, qui l’a racheté à un vendeur de coin de rue, avant de le conserver avec son épouse, la tante de Carl, chez eux, toutes ces années durant.

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