Que se passe-t-il si vous tombez dans la lave ? La réponse risque d’être relativement surprenante. Découvrez comment votre corps réagirait !
Il est de ces questions qui, parfois, nous traverse l’esprit, sans qu’on sache réellement pourquoi. Et celle de la lave ne fait pas exception. Cette matière, que nous connaissons tous (mais de loin) fascine ! Sortant tout droit d’un volcan en éruption, dévastant tout sur son passage… Ça a de quoi faire peur, très clairement. D’ailleurs, savez-vous ce qu’il se passerait si vous (voire moi) étiez amené à tomber dedans ? Si la finalité n’est pas très joyeuse (on en meurt), un volcanologue du nom d’Adam Kent a toutefois pris le temps de bien tout exposer et croyez-nous, c’est plutôt surprenant. En fait, on flotterait.
Et oui ! La raison est toute simple. La lave est très dense. Ce n’est pas liquide, comme l’eau. De fait le corps (ou du moins, ce qu’il en restera) devrait tout simplement rester à la surface, jusqu’à ce qu’il soit absorbé. « L’idée de base est que les gaz contenus dans un corps se dilateraient rapidement et provoqueraient probablement une série d’explosions mineures », a-t-il expliqué. Pour faire encore plus dans le morbide, le volcanologue ajoute que nous ne pourrions rien faire, même pas hurler. Il ferait si chaud que l’eau qui circule dans notre organisme se transformerait en vapeur.
En revanche, on pourrait être en état (si on a de la chance) de bouger. Mais là encore, cela ne durerait que quelques secondes, la chaleur étant si intense qu’on aurait quasiment aucune chance. Car outre la chaleur de la lave en elle-même, il y a aussi la chaleur rayonnante à prendre en compte, à savoir la chaleur qui s’émane à quelques dizaines, centaines de mètres de la lave et qui est asphyxiante. C’est d’ailleurs pour ça que les végétaux meurent tous avant même que la coulée ne les atteigne. En bref, c’est une expérience moyennement sympathique qui nous attend et on espère tous que jamais cela ne nous arrivera. Heureusement, que nous sommes en France d’ailleurs, puisqu’en termes de volcan, en Métropole tout du moins, nous n’avons pas grand-chose : le puy de Dôme ou encore de Sancy ou de Fourchat sont les principaux que nous ayons et ces derniers sont particulièrement inactifs.