araignee-australie

Australie : une nouvelle forme d’araignée a été découverte

En Australie, une nouvelle forme d’araignée a été découverte. Rouge, assez grande, elle donne tout sauf envie de se frotter à elle.

Autant dire qu’on aimerait franchement éviter de se retrouver nez à nez avec une telle bestiole. En effet, en Australie (où est-ce que cela pouvait être, de toute façon ?), une espèce d’araignée « rare et géante » a été découverte par le Queensland Museum dans la ceinture de Brigalow, dans le Queensland central. Cette araignée n’avait jamais été observée auparavant. Selon la chaîne ABC News, celle-ci vivrait dans les forêts de la région et aurait la taille d’une pièce de 50 centimes, du moins, en ce qui concerne le corps de l’archanide. Elle se promènerait un peu partout, mais surtout sous terre, d’où elle construirait de véritables terriers.

Le nom de l’espèce est Euoplos Dignitas, dérivé du latin, qui se traduit par dignité ou grandeur. « Les femelles, qui sont les plus grandes araignées des deux sexes, mesurent près de cinq centimètres de long », a déclaré Michael Rix, arachnologue principal du musée, selon la chaîne ABC. « Elles ont ces trappes vraiment cryptiques dans ces habitats forestiers au sol et la plupart des gens ne se rendent même pas compte qu’elles sont là ». Problème, à cause de la déforestation, il y en a de moins en moins. Les experts assurent même que l’espèce serait en voie de disparition. Les mâles, eux, vivent sous-terre durant 6 à 7 ans avant de sortir pour chercher une femme et se reproduire.

Des araignées qui ne sont pas une menace pour l’homme. Si celles-ci venaient à nous piquer, on ressentirait une petite piqûre, mais rien de très grave. En effet, leurs crocs ne possédaient pas de venin dangereux. « On ne sait jamais ce que l’on va trouver. On peut ensuite aller jusqu’au bout, c’est-à-dire donner un nom à cette espèce et savoir qu’elle est désormais connue de tous et qu’elle peut être protégée » s’est toutefois félicité le Dr Jeremy Wilson, assistant de recherche en arachnologie au Queensland Museum qui espère ainsi pouvoir assurer la pérennité de l’espèce.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *