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Cette fois, ça y est, Thomas Pesquet part pour l’espace !

Thomas Pesquet s’envole, dès aujourd’hui, pour l’ISS. Une véritable fierté pour la France avant peut-être plus : Lune, Mars, les horizons sont assez nombreux.

Cette fois-ci, ça y est. En effet, avec 24 heures de retard, notre héros national Thomas Pesquet va s’envoler pour l’ISS depuis Cap Canaveral, en Floride. Il prendra part à ce vol en tant qu’astronaute « classique » et devrait arriver à bon port après 23 heures de vol. Comme entre 2016 et 2017, Pesquet passera six mois dans la Station spatiale internationale et contribue une nouvelle fois à écrire la page de l’histoire spatiale française et européenne à plus grande échelle. Il fera tomber au passage, une petite série de records. Première surprise déjà, c’est à bord de la cabine Space X que Pesquet s’envolera et non pas à bord du vaisseau Soyouz comme cela a pu être le cas la première fois.

Mais ce n’est pas tout. Une fois la haut, Thomas Pesquet deviendra le français ayant passé le plus de temps dans l’espace. Enfin, il sera nommé commandant de cette mission au cours de son dernier mois. Une grande première pour un français, preuve de son implication dans les projets de la NASA. Jugé comme étant expérimenté suite à sa première mission réussie, celui-ci ne boude pas son plaisir. « C’est comme un bateau, il y a un seul maître à bord après Dieu, commente l’intéressé le 16 mars en conférence de presse. Évidemment, il y a beaucoup de choses qui se décident au centre de contrôle au sol, mais quand ça va mal et qu’il faut réagir vite, c’est le commandant qui décide, qui assigne un peu les tâches, par exemple si on doit faire face à un départ de feu ou une dépressurisation ».

Il reviendra sur Terre d’ici à fin octobre, avec une nouvelle ligne pour son curriculum. De là à se positionner comme un sérieux candidat à une mission vers la Lune ? La réponse est oui. Si Mars semble encore un peu loin, quoique la situation s’accélère grandement, la NASA travaille sur deux projets, Artemis et Gateway, dont l’assemblage débutera en 2024 pour une mise en service en 2027. L’ESA pourrait donc réussir à placer Pesquet dans l’un de ces vols d’autant qu’elle participe au projet en fournissant divers modules. Seule certitude, sa génération d’astronaute, les 2009, sera privilégiée pour ces vols qui requièrent de l’expérience bien qu’il reste environ entre 15 et 17 ans de carrière au super-héro français !

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