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Macron : il est finalement contre le cannabis

Emmanuel Macron a changé son fusil d’épaule, il est contre l’usage du cannabis. Une posture qui agace de nombreux élus.

Au moment de son élection, Emmanuel Macron semblait être plutôt en faveur de la dépénalisation de l’usage de cannabis. Il affirmait alors que cette mesure pourrait permettre de lutter contre la délinquance et les petits trafics dans les quartiers. Mais depuis, le chef de l’État semble avoir changé son fusil d’épaule. Son objectif ? Éradiquer le plus rapidement possible, le trafic de stupéfiants dans le but de faire reculer la délinquance et ce, absolument partout. Il a d’ailleurs rappelé que 70.000 amendes ont été dressées depuis le mois de septembre dernier. Pour beaucoup en revanche, cela démontre comment Macron s’est rangé dans le camps de la droite conservatrice.

Aux USA ou au Canada, depuis des années, les législations s’assouplissent. En France, en revanche, la consommation de drogue est sévèrement punie. Pour le député LFI de la Seine-Saint-Denis Eric Coquerel, Emmanuel Macron « recommence les erreurs faites depuis trente ans » d’autant que le trafic ne cesse de progresser, la France étant même championne d’Europe à ce niveau là. D’ailleurs, les saisies ne sont pas exceptionnelles : 96.5 tonnes contre 360 tonnes importées. Des actions dont le budget représente 568 millions d’euros chaque année. De plus, légaliser le cannabis permettrait de créer de nombreux emplois, entre 27.500 et 80.000 selon certains analystes pour des recettes allant de 2 à 2,8 milliards d’euros.

« Si vous légalisez le cannabis, vous financez l’Etat qui aurait bien besoin de ces recettes pour rénover les hôpitaux, investir dans ces quartiers pour qu’il y ait un peu moins de difficultés, ou aider les étudiants », assure Aurélien Taché. Une commission d’enquête a toutefois été lancée et un rapport sera rendu prochainement même si le débat semble compliqué. « Cela peut être l’occasion, pour les gens qui considèrent que la légalisation équivaut à la banalisation ou à la promotion du cannabis, de changer d’avis » continue Aurélien Taché, ex élu LREM.

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