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Covid-19 : l’arrivée du pass sanitaire, déjà actée ?

Sous pression de l’Union européenne, le gouvernement semble désormais ouvert à l’idée d’un pass sanitaire. Mais cela peut-il réellement se faire ?

Emmanuel Macron continue sur sa lancée et espère de tout cœur que la France n’aura pas droit à un troisième confinement. Mais plus que ça, le président de la République travaille actuellement sur la question du pass sanitaire. Une idée longtemps écartée par le gouvernement mais qui, sous pression de l’Union européenne, pourrait finalement être tenté de revoir sa position. Il faut dire que la sortie de crise semble être encore loin et la moindre idée, solution pouvant favoriser la réouverture de certains lieux (culturels, restaurants) semble être prise en compte par le chef de l’État. Une idée que de plus en plus de nations européennes souhaitent également mettre en place.

« Il faut le préparer dès maintenant techniquement, politiquement, juridiquement, car le pass sanitaire est un sujet important » a récemment expliqué le président de la République, qui estime que d’ici à avril-mai, le virus sera plus bénin puisque l’ensemble des personnes à risque aura été vacciné. « L’objectif est donc d’avoir un outil numérique qui facilite le quotidien des Français, avec un QR code à l’entrée de certains lieux » continue l’exécutif, qui s’imagine pouvoir alors retracer plus facilement les chaînes de contamination.

La question de ce pass sanitaire se pose également, concernant les voyages çà l’étranger. Le gouvernement n’en sait encore trop rien. Pour beaucoup, si on ne devait se baser que sur l’éthique, la réponse serait non. Oui, mais voilà, la pression internationale est telle qu’il est bien possible qu’un véritable passeport vaccinal soit déployé à l’échelle internationale dans les mois à venir. « Il serait convenable que l’Europe entière ait la même démarche », a toutefois plaidé Jean Rottner, de l’opposition LR alors que de nombreux politiques estime que ce débat ne mène à rien tant il est inconcevable d’imaginer mettre en place un tel processus. Le dernier mot pourrait être donné par la Commission européenne.

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