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Violences policières : les footballeurs réagissent !

En France, les footballeurs ont décidé de sortir de leur devoir de réserve et critiquent désormais les violences policières.

Le monde du sport, vent debout contre les violences policières ainsi que les violences raciales. D’habitude très discrets au sujet des problèmes de société, certains dignes représentants de notre football ont décidé de partir en croisade. C’est notamment le cas d’Antoine Griezmann, qui n’a pas manqué de tweeter au sujet de la récente affaire Michel, du nom de ce producteur de musique violemment passé à tabac par trois policiers dans son studio. Une scène dévoilée par Loopsider, qui n’a pas manqué de susciter l’indignation à tel point que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ait été obligé d’intervenir en direct, sur France 2. Il a par ailleurs assuré que les trois policiers suspectés ont été suspendus. Il aura toutefois fallu attendre près d’une semaine avant qu’une telle décision ne soit prise, et la divulgation de ces images.

Kylian Mbappé a également pointé du doigt ces violences policières. Sur les réseaux sociaux, l’avant-centre parisien a ainsi qualifié les images observées, d’insoutenables. Il a ensuite affirmé que ces violences étaient inadmissibles. Il a accompagné son petit texte des paroles d’une chanson de Diam’s, intitulée « Ma France à moi » ainsi que du portrait de Michel, le visage tuméfié. Alexandre Lacazette, l’avant-centre d’Arsenal et Jules Koundé, défenseur central du FC Séville, ont également tenu à réagir. Cette prise de position de la part des sportifs est tout à fait nouvelle. De manière générale, ces derniers se tiennent de commenter les nouvelles sociales.

Mais le contexte social est particulièrement tendu en France. En effet, l’adoption de la loi controversée sur la Sécurité globale fait craindre le pire pour les libertés alors que de nombreuses affaires de violences policières continuent de ressurgir grâce à des images et des vidéos tournées. De quoi faire reculer le gouvernement ? Pour le moment, l’exécutif semble tenir bon, mais les critiques et les accusations se font de plus en plus nombreuses, de la part d’ONG comme Amnesty International ou l’ONU.

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