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Covid-19 : les étudiants en terrible souffrance financière !

En France, les étudiants continuent de souffrir de la crise liée au covid-19. En effet, ces derniers n’ont plus aucune ressource financière !

Le confinement aura eu d’importantes répercussions sur les finances du pays. Mais plus encore, ce sont les plus démunis, les plus à risques, qui souffrent réellement de la situation. Les étudiants sont ainsi en première ligne. En effet, les petites entreprises avec qui ils peuvent être amenés à travailler, comme les bars, les restaurants ou autres, ont été forcé de fermer leurs portes ou de considérablement réduire leur activité. Résultat, ce sont les plus jeunes, les plus inexpérimentés qui sont mis de côté. Sans travail et donc, sans argent, difficile donc de payer le loyer, payer les courses et d’étudier dans de bonnes circonstances. La situation est d’autant plus difficile, que personne ne sait réellement ce qui va se passer dans les semaines, les mois à venir. Dans de très nombreuses villes du pays, de nouvelles restrictions sont mises en place et il est impossible de prédire quelles seront leur impactes. De même, les universités sont supposées faire cours à 50% des élèves et le nombre de cas en faculté ne cesse d’augmenter.

Sans réelles ressources, de nombreux jeunes tentent ainsi de survivre en trouvant des moyens alternatifs pour subvenir à leurs besoins. « Je dois travailler en juillet et en août pour remplir mon compte en banque, car je n’ai pas le choix. Je suis boursière : chaque mois pour m’aider à financer mes études d’anthropologie, je perçois 534 euros. » explique une jeune étudiante de 20 ans. « Comme je n’ai pas pu gagner d’argent, mon compte est donc dans le rouge. En septembre je pensais pouvoir trouver à nouveau un petit boulot mais c’est vraiment difficile. » En effet, avec plus de 20.000 cas au quotidien, les entreprises tournent au ralenti. Sara n’est toutefois pas la seule dans cette situation.

Émilie, étudiante à Angers, s’explique elle aussi, « Normalement, je bosse dans la restauration. Depuis mars, c’est impossible. Je ne suis pas boursière et je n’ai plus de contacts avec mes parents. Pour moi, c’est plus que difficile. J’ai eu jusqu’à 1 000 euros de découvert. Alors depuis ce printemps, je vends un peu de tout. Des fringues, ma tablette, j’ai même vendu mon ordinateur. Je suis étudiante, mais je n’ai plus rien pour travailler. » Vous l’aurez compris, il est difficile de faire face et les étudiants ont besoin d’un réel coup de pouce !

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