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Californie : mais pourquoi cet État américain brûle-t-il ?

Cela fait quelques années que la Californie semble constamment brûler. Mais pourquoi cet État américain a-t-il autant de mal faciaux incendies ?

Depuis plusieurs mois, nous avons l’impression de voir la Californie un peu tous les jours au centre des informations. Et pour cause, cet État américain est en proie à de graves incendies, plusieurs fois par an. Ces dernières semaines, ce sont 400.000 hectares qui ont une nouvelle fois brûlé forçant pas moins de 240.000 personnes à devoir quitter les lieux. Il s’agirait du second plus gros incendie de l’histoire de cet État américain, preuve que la situation est critique. Mais comment expliquer que le Golden State ait tant de difficultés à gérer ces départs ? Cela s’explique par le « triangle du feu ». Le premier point concerne les conditions météorologiques (température, vent pluie). Le second point concerne la topographie, la géologie du terrain. En cas de terrain vallonné, les pompiers et les autorités vont éprouver énormément de mal à combattre les flammes. Enfin, la végétation joue le rôle de troisième côté du triangle. Si celle-ci est combustible, les flammes vont avancer bien plus facilement.

La situation évolue elle, à cause des vents. En effet, en Californie, des vents pouvant aller jusqu’à 200 km/h peuvent faire circuler de petites particules enflammées qui, en se déplaçant et en se posant à plusieurs kilomètres, vont créer de nouveaux foyers d’incendie. Résultat, les pompiers sont obligés de constamment courir derrière les flammes. Ne sachant pas réellement ce qu’il va advenir, ces derniers n’ont donc pas vraiment le choix que de s’attaquer aux centaines de départs de feux. Enfin, l’habitat, sur place, est relativement léger. Lorsque de petits mobiles-homes brûlent, ils favorisent la répartition de particules et le dépôt de particules enflammées au niveau des habitations situées juste à côté.

Enfin, le réchauffement climatique a lui aussi un impact sur la propagation de ces incendies. En effet, les périodes chaudes et les périodes sèches durent plus longtemps dans le temps. La végétation devient plus sèche et favorise la propagation des incendies. Le déficit pluviométrique se fait ressentir et les hivers ne sont pas assez puissants pour détruire les insectes qui s’attaquent aux arbres. En d’autres termes, si incendie il y a, les risques de les voir devenir de plus en plus importants sont réels et de plus en plus accrus au fur et à mesure que les années passent.

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