Bali : zone interdite aux touristes jusque fin 2020

En Indonésie, Bali a décidé de fermer ses portes aux touristes internationaux et ce, jusqu’à la fin de l’année 2020, à cause de la hausse des cas de covid-19.

Plages, temples, fêtes et paysages de carte postale, Bali a tout pour plaire. Toutefois, si vous comptiez vous y rendre dans les jours, semaines à venir, sachez qu’il va peut-être falloir revoir vos plans. En effet, les touristes étrangers sont désormais interdits de séjour à Bali avant la fin de l’année 2020, la faute au covid-19. « L’île des Dieux », qui devait rouvrir le mois prochain, sera donc fermée jusqu’à la fin de l’année. Wayan Koster, gouverneur de l’île préfère donc assurer le coup plutôt que de risquer une nouvelle vague pandémique alors que des millions de personnes viennent visiter l’Indonésie et Bali en général, chaque année.

Bali, une destination touristique prisée

« La situation en Indonésie n’est pas assez propice pour permettre aux touristes étrangers de visiter l’Indonésie, y compris (…) Bali », a-t-il expliqué, rappelant toutefois que plages, temples et autres attractions étaient rouvertes aux touristes locaux. Pour le moment, aucune date n’a été annoncée concernant la réouverture de Bali aux touristes internationaux, mais la situation est étudiée de relativement près. « Le gouvernement central soutient les projets (de Bali) de rouvrir ses portes aux touristes internationaux. Cependant, cela demande une grande attention, de la prudence, ne doit pas être précipité ».

En 2019, 6 millions de personnes se sont rendues à Bali. Aujourd’hui, la manne financière que ces derniers représentent est importante et de nombreux hôtels ou restaurants ont été forcés de mettre la clé sur la porte ou de réduire le nombre de personnel. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs retournés travailler la terre. Depuis le début de la pandémie, 4.000 personnes ont été infectées à Bali, pour 153.000 au niveau national, contre 49 décès, pour 6.680 au total, en Indonésie. Toutefois, beaucoup s’accordent pour dire que les chiffres sont probablement sous-évalués, à cause du manque de capacités de tester enregistré sur place.