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Covid-19 : moins de vacances et de RTT après la crise ?

Alors que la crise sanitaire a bloqué notre économie, de nombreuses voix appellent à une réduction du temps de repos afin de nous forcer à travailler plus.

Alors que la crise du covid-19 continue de faire très mal à l’économie mondiale, la France se remet, peu à peu, en ordre de marche. En effet, la première phase du déconfinement est prévue pour le 11 mai prochain. D’ailleurs, c’est à 16 heures, ce jeudi 7 mars, que le Premier ministre Édouard Philippe va détailler avec précision la façon dont nous allons sortir de cette grave crise sanitaire. De l’autre côté, les entreprises vont elles aussi devoir remettre la machine en route. Les pertes ont été phénoménales et certains craignent ne plus jamais être en mesure de pouvoir travailler. À ce titre, le think tank Institut Montaigne a décidé de réagir, offrant quelques pistes à étudier afin de relancer l’économie française.

Ultra-libéral, composé de grands patrons, l’Institut Montaigne propose ainsi de réduire le nombre de congés et de RTT pour les travailleurs, tout en augmentant le temps de travail. Des mesures choquantes pour beaucoup de Français. « La seule façon, si on veut sauver les entreprises et les emplois de façon très massive, de compenser cette perte de productivité, c’est (…) de permettre de travailler plus. Plaçons nous au mois de septembre, si on est parvenu à relancer l’économie et à sauver des emplois, est-ce qu’il est normal à la mi-octobre de s’arrêter deux semaines, (…) est-ce qu’on ne pourrait pas dire que cette année la Toussaint dans un effort national de reprise, ce ne sera qu’une semaine de vacances. Cela ne me paraît pas inhumain».

Selon l’Institut Montaigne, tous les Français doivent ainsi participer à l’effort entrepris. Outre l’annulation des vacances de la Toussaint, la fonction publique pourrait être invitée à réduire le nombre de ses RTT. Enfin, la hausse temporaire du planning horaire de certaines branches serait également étudiée. Des mesures que l’exécutif a toutefois tenu à balayer d’un revers de la main, estimant qu’il revenait, de droit, aux sociétés, de mettre en place leur propre façon de réagir et de sortir de cette crise. Des proposition qui, de toutes les façons, n’ont absolument pas été bien reçues, notamment sur les réseaux sociaux.

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