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SIDA : un second patient a été officiellement guéri !

Second patient de l’histoire à être considéré comme officiellement guéri du VIH, Adam Castillejo vient d’entrer dans l’histoire de la médecine.

Il y a quelques jours, une start-up française annonçait avoir réussi à identifier une enzyme qui serait responsable ou en partie responsable de la propagation du virus du SIDA. En effet, celle-ci favoriserait la dégradation de santé en transportant les cellules du VIH. Résultat, il se pourrait bien qu’un premier vaccin soit mis en place d’ici à 5 à 10 ans, même si comme tout le monde l’imagine, il reste encore beaucoup de travail. Une maladie et un vaccin que l’homme qui se fait appeler le « patient de Londres » n’aura pas à attendre puisque cette personne est récemment devenue la seconde personne de l’histoire à être officiellement guérie du virus du SIDA.

Vénézuélien de 40 ans, Adam Castillejo était effectivement atteint du virus du SIDA depuis 2013. Malade, il a alors subi une greffe de cellules-souches il y a trente mois de ça. Depuis ? Sa situation a considérablement évolué. En effet, ce dernier est vite entré en rémission et, deux ans et demi après sa greffe, le voilà complètement guéri. « Nous avons testé un nombre assez considérable de lieux où le virus aime se cacher et pratiquement tout était négatif », s’est d’ailleurs emportée le professeur Ravindra Gupta, travaillant à l’Université de Cambridge.

Selon elle, les conclusions apportées tendent à prouver que la transplantation a été un véritable succès, du même acabit que la réussite observée il y a neuf ans avec le fameux « patient de Berlin ». « Nos conclusions montrent que le succès de la transplantation de cellules-souches comme traitement du VIH, pour la première fois rapportée il y a 9 ans pour le patient de Berlin, peut être reproduite ». À l’époque, Timothy Brown est ainsi devenu le premier homme de l’histoire à être considéré comme étant officiellement guéri du SIDA. Lui aussi avait opté pour la greffe de cellules-souches. Une décision difficile à prendre puisque le risque de décès à la suite de cette opération est de 10%, mais qui symbolise bien l’espoir des malades.

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