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Carte de voeux : un appel à l’aide découvert créé le buzz

En Angleterre, une fillette de six ans a retrouvé dans des cartes de voeux, une lettre de prisonniers et travailleurs forcés chinois appelant à l’aide !

Une nouvelle qui ne devrait pas aider à redorer le blason de la Chine. Déjà pointée du doigt pour de nombreuses raisons, notamment en ce qui concerne la traite des Ouïghours, la Chine est également critiquée pour ses nombreuses largesses en ce qui concerne le droit du travail. Récemment, la découverte d’une petite fille britannique pourrait d’ailleurs remettre en lumière certaines pratiques observées en Chine ! En effet, une petite fille a découvert une lettre cachée d’un travailleur étranger enfermé dans une prison chinoise qui appelait à l’aide.

« Nous sommes des prisonniers étrangers dans la prison Qingpu Shanghai Chine », expliquait notamment le message soigneusement caché dans une carte de vœux. « Forcés de travailler contre notre volonté. S’il vous plaît, aidez-nous et prévenez une organisation de droits de l’Homme. » Une découverte assez incroyable et choquante que le père de la jeune fille, Ben Widdicombe, n’a tout d’abord pas cru.

Tesco confirme et ouvre une enquête sur le travail forcé en Chine

Confirmant avoir pensé à un canular, ce dernier s’est ensuite mis à réfléchir et après s’être renseigné, a finalement conclu qu’il aurait pu s’agir de quelque chose de relativement grave. Face à l’ampleur de la polémique, les supermarchés Tesco ont confirmé qu’ils ne collaboreraient plus avec l’entreprise de production de ses cartes, la Zheinjang Yunguang Printing. Toutes ont été retirées de la vente alors qu’une enquête a été lancée afin de définir si, oui ou non, cet appel à l’aide est bien réel.

L’appel au secours lui, réclamait également l’aide d’un certain Peter Humphrey. Cet ancien journaliste britannique a été arrêté en 2013 avant d’être condamné à deux ans demi de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée. Entendu, ce dernier a réussi à entrer en contact avec certains de ses anciens contacts qui lui ont confirmé qu’ils ont été forcés de travailler au compte de la firme Tesco.

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