Aux USA, la photo de deux policiers tenant un détenu noir américain par une corde a provoqué un vrai tollé.
Aux États-Unis, la situation est en train de prendre une tournure pour le moins, inattendue. En effet, alors que le pays est secoué depuis une semaine par de nombreuses polémiques, entourant notamment la double fusillade du weekend dernier ayant fait 31 morts, la police est une nouvelle fois accusée de racisme. Un mot fort de sens, qui est de plus en plus utilisé afin de décrire le pays de l’Oncle Sam. Il y a quelques jours, un jeune homme de 21 ans a ainsi ouvert le feu à El Paso, au Texas, tuant dans un centre commercial plus d’une vingtaine de personne. Selon ses dires, il visait effectivement des Mexicains, qu’il accuse de vouloir « coloniser » le Texas. Un manifeste publié sur le forum 8Chan a également été retrouvé, manifeste reprenant plusieurs des idées du président actuellement au pouvoir…
La police texane fait le buzz
Au Texas toujours, cette fois-ci, c’est la police qui fait le buzz. En effet, un afro-américain a été arrêté en début de semaine après avoir réalisé plusieurs effractions. Problème, ce jour-là, aucune unité n’était présente afin de l’emmener au poste de police. Résultat, c’est la police montée qui est venue cueillir l’individu afin de le ramener. Assis sur leurs chevaux, les deux représentants des forces de l’ordre tiennent le suspect directement via une corde. Ce dernier marche à côté d’eux et semble ne pas avoir le droit de faire ou dire quoique ce soit. Une photo de la scène sera prise et envoyée sur les réseaux sociaux, provoquant de fait un buzz monstrueux.
Accusée de racisme, la police de Galveston est pointée du doigt pour renvoyer une image digne de 1819. Face à l’ampleur de la polémique, Vernon Hale, le chef des forces de l’ordre, a décidé de réagir. “Même s’il s’agit d’une technique enseignée et la meilleure des pratiques dans certaines circonstances, j’estime que nos agents ont pris une mauvaise décision” a-t-il ainsi affirmé, ajoutant au passage que ces pratiques seront dorénavant interdites. Même son de cloche chez James Douglas, directeur de la NAACP, organisation de défense des Noirs américains, qui a estimé que cette image rappelait les heures les plus sombres de l’histoire américaine.