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Tinder : agressée après un rendez-vous, elle termine en prison !

Une soirée qui va vite virer au cauchemar. Agressée puis placée en garde à vue une jeune femme ne devrait plus aller sur Tinder de si tôt.

C’est une histoire assez incroyable qui remet en lumière les dangers potentiels des rencontres via les réseaux sociaux. En effet, dans la nuit du 25 au 26 juin dernier, une jeune femme s’est rendue du côté du commissariat de la ville de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, afin de déposer plainte. Selon elle, un homme, son date Tinder, l’aurait violemment agressé. Une histoire très vite corroboré par le cabinet d’avocats pénalistes, Ruben & Associés.

Dans les faits, la victime se serait rendue au domicile de son rendez-vous. Au cours de la soirée, l’homme en question lui aurait fait quelques avances, allant même jusqu’à la frapper alors qu’elle aurait refusé de donner suite. L’embrassant de force, la touchant, ce dernier devient de plus en plus violent. Au bout d’un moment, ce dernier craque et la renvoie de chez lui. « Il l’a poussée violemment hors de chez lui. Il a claqué la porte sur sa jambe. Il l’a jetée contre un mur en la tenant par la gorge » confirme par ailleurs le groupe d’avocats.

Placée en garde à vue après son agression Tinder

En état de choc, cette dernière réussi alors à s’enfuir et se rendre au commissariat le plus proche afin de trouver un peu d’aide et de réconfort. Problème, elle ne sera pas du tout prise au sérieux et pire, sera placée en garde à vue ! L’un des agents en question aurait même assuré qu’un dépôt de plainte pourrait gâcher la vie du supposé agresseur. « Au poste, au lieu de prendre sa plainte, d’appeler un médecin, de la considérer comme une victime, tout simplement, on la laisse dans la salle d’attente, on la fait souffler à nouveau considérant qu’elle n’était « pas en état », « pas cohérente », « hystérique » », continue d’expliquer le cabinet d’avocats Ruben & Associés.

Du côté de la justice, on invoque l’état d’alcoolémie avancé de la jeune femme. Alors que celle-ci aurait très bien pu être placée en cellule de dégrisement, elle a finalement été placée dans la salle d’attente avant de pouvoir porter plainte et de s’expliquer un peu clairement sur le déroulé des faits. Cependant, c’est aux alentours de 3h du matin que la jeune femme, lassée d’attendre, décidera de quitter les lieux, sans l’accord de la police. Rattrapée, celle-ci se débattra avant d’être finalement menottée à un banc puis placée en garde à vue aux alentours de 5h30, pour « violences volontaires ».

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