Aya Nakamura : victime de racisme et de sexisme, elle dit tout

Aujourd’hui couronnée de succès, Aya Nakamura aura eu énormément de mal à se faire une place au soleil.

En l’espace de quelques mois, Aya Nakamura est devenue l’une des principales attractions de la musique urbaine en France. Entre sa voix si particulière et ses sonorités dansantes, en totale phase avec notre temps, la jeune femme a réussi à se faire une place de choix. Aujourd’hui, celle-ci est unanimement reconnue et certaines stars n’hésitent pas à se filmer en train de chanter et danser au son de « Djada » notamment ! Ainsi Rihanna a récemment été vue en train de se déhancher sur ce morceau, au même titre que Neymar, le joueur brésilien du PSG. Tory Lanez lui, l’a carrément repris afin de « l’américaniser ».

Mais pour en arriver là, Aya Nakamura aura galéré. Entre racisme et sexisme, son quotidien aura été rythmé par de nombreux points noirs. Récemment interrogée à ce sujet, celle-ci dévoile, « certains me demandent avec qui j’ai couché pour en arriver là. La musique, c’est mon métier, c’est toute ma vie, j’écris tous les jours. Je travaille beaucoup depuis cinq ans. Comme d’autres artistes masculins. Mais c’est plus difficile, car je suis une femme noire. Pour certains, si j’avais été plus claire de peau, j’aurais pu avoir du succès plus vite. […] Rien que de mentionner ce détail, c’est hallucinant. Cela a été plus dur. » 

Histoire de prouver à ses fans qu’elle ne raconte pas n’importe quoi, Aya Nakamura a utilisé un exemple très concret de demandes qu’elle peut recevoir, des demandes insolentes qui ne devraient pas avoir lieu !  « On m’a proposé dans des shooting de faire la « Queen africaine ». C’est quoi encore, ce cliché ? […] Je ne veux pas véhiculer une fausse image, j’ai grandi dans la street. Cela passera peut-être avec le temps. » Une mise au point et des explications plutôt claires qui devraient lui permettre d’avoir un peu plus de paix.