L’affaire Vincent Lambert

Vincent Lambert, jeune homme tétraplégique depuis 5 ans à la suite d’un accident de voiture, divise. Cet homme de 38 ans est aujourd’hui dans un état de conscience minimale, ses parents s’opposent à son l’euthanasie passive, décidée par le corps médical en accord avec sa femme et une partie de sa famille. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a donc tranché, jeudi 16 Janvier, et s’est opposé à l’euthanasie passive. Le tribunal a estimé que le contenu de la volonté de Vincent Lambert ne pouvait être déterminé avec un degré de certitude suffisant  et a jugé que  c’est à tort que le CHU de Reims avait considéré que M. Lambert pouvait être regardé comme ayant manifesté sa volonté d’interrompre ce traitement . Il a également estimé que la poursuite du traitement n’était ni inutile ni disproportionnée et n’avait pas pour objectif le seul maintien artificiel de la vie. Une affaire qui divise donc puisque la loi actuelle comporte de multiples ambiguïtés. Adoptée en 2005, la loi Leonetti prévoit notamment que les médecins peuvent, après avoir recueilli l’avis des proches, interrompre des traitements  inutiles ou disproportionnés et dont le seul but est le maintien artificiel de la vie.

vincent lambert

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