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Affaire Weinstein : son ex-assistante a été payée pour ne rien divulguer !

Depuis que le scandale lié à l’affaire Weinstein a éclaté, les révélations vont bon train !

Décidément, Harvey Weinstein, ancien magnat du cinéma hollywoodien est dans de sales draps. En effet, tout a commencé le 5 octobre dernier, lorsque le très sérieux New York Times assurait que l’homme avait conclu pas moins de huit règlements à l’amiable, via des sommes comprises entre 80 000 et 150 000 dollars avec des femmes l’accusant ouvertement de harcèlement sexuel. Une fois le papier sorti, l’homme prend congé de la Weinstein Company, entreprise conjointement créée avec son frère, Rob. Depuis ?  Les révélations s’enchaînent à une vitesse folle et les langues se délient : Asia Argento, Rose McGowan, Lysette Anthony ou encore Lupita Nyong’o… Toutes ces femmes accusent le producteur de viol ou d’agression sexuelle.

165.000$ pour que son ex-assistante se taise !

Si nous pouvions nous douter que Weinstein se trouvait d’ores et déjà dans une situation relativement compliquée, une nouvelle victime vient de s’ajouter à cette trop longue liste, en la personne de Zelda Perkins. Dans les années 90, la jeune femme était l’assistante britannique du producteur. C’est au cours d’un entretien accordé au Financial Times que Zelda a avoué qu’Harvey Weinstein lui avait demandé de lui faire des massages et qu’il avait essayé de la faire venir dans son lit. À l’époque, celle-ci aurait également rapporté cette agression à l’une de ses collègues… Elle aussi victime d’attouchements de la part de Weinstein !

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Très vite, les deux jeunes femmes sont menacées le producteur américain de tout divulguer cependant, un accord à l’amiable a été trouvé. Les deux femmes ont obtenu 330.500 $ (soit l’équivalent de 280.000 €) à se partager équitablement, en échange, celles-ci ont signé un accord leur interdisant formellement d’ébruiter l’affaire. En parlant aujourd’hui, Perkins pourrait d’ailleurs avoir à rembourser cette somme, même si celle-ci semble ne pas en avoir grand chose à faire…  » J’ai souhaité rompre publiquement [son] accord de non-divulgation, dans l’espoir qu’un débat autour de l’ampleur de ces accords qui pèsent sur les victimes puisse s’ouvrir. «  a-t-elle finalement déclaré.

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